Le Washington Post, le Wall Street Journal, le New York Times et d'autres titres de la presse américaine publient cet été 2009 une série d'articles mettant en avant le recours à la géo-ingénierie pour "sauver" notre planète.
La simultanéité de ces publications est remarquable et la similarité des arguments employés crée l'impression d'une véritable campagne de propagande.
Washington Post (13 juin 2009) : "Could We Engineer a Cooler Planet ?" (Peut-on refroidir la planète ?)
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Wall Street Journal (15 juin 2009) : "It’s Time to Cool the Planet" (Il est temps de refroidir la planète)
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New York Times (22 juin 2009) : "Pressing the Case for Geoengineering" (défendre le cas de la géo-ingénierie)
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San Francisco Chronicle (29 Juillet 2009) : "Hacking Earth Against Warming, Scientists Favor Fake Volcanoes" (Pirater la Terre contre le réchauffement, les scientifiques favorisent les faux volcans)
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The Atlantic Monthly (Juillet/Aout 2009) : "Re-Engineering the Earth" (Re-façonner la Terre)
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National Public Radio (16 juin 2009) : "Scientists Debate Shading Earth As Climate Fix" (Les scientifiques débatent de voiler la Terre pour réparer le climat)
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La presse scientifique participe elle aussi :
NewScientist (20 Juillet 2009) : "Climate engineering research gets green light" (Feu vert pour la recherche dans l'ingénierie du climat)
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Live Science (21 juillet 2009) : "Should We Geoengineer the Climate ?" (Devons-nous employer la géo-ingénierie pour le climat ?)
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D'autres articles scientifiques sont parus également il y a quelques mois :
Scientific American (Novembre 2008) : "Geoengineering: How to Cool Earth--At a Price" (La géo-ingénierie : Comment refroidir la Terre--à un certain prix)
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Science Daily (28 Janvier 2009) : "Geoengineering Projects That Could Offset Global Warming" (Les projets de géo-ingénierie qui pourraient ralentir le réchauffement climatique)
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NewScientist (28 Février 2009) : "Hacking the planet: The only climate solution left ?" (Pirater la planète : la Seule solution climatique qui nous reste ?)
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A noter enfin un article du Financial Times de Londres :
Financial Times (21 Juillet 2009) : "Geo-engineering to get mainstream scientific support" (La géo-ingénierie obtient un large soutient dans la communauté scientifique)
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Avec de nombreuses nuances et dans des styles différents, ces articles possèdent une structure commune pour mettre en valeur le recours à la géo-ingénierie et particulièrement la technique d'injection de particules aérosols (SO2) dans l'atmosphère.
On pourrait paraphraser le raisonnement ainsi :
1) Le réchauffement climatique va s'aggraver dans un futur proche.
2) Les nations tardent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (qui seraient responsables du réchauffement)
3) La géo-ingénierie peut permettre de retarder le réchauffement et éviter des catastrophes climatiques.
4) L'injection de SO2 dans l'atmosphère constitue la meilleure technique car elle a été éprouvée par l'expérience de l'éruption du Mont Pinatubo en 1991 qui a refroidi les températures par projection de SO2 dans l'air.
Il est à noter qu'aucun article ne mentionne les effets sur la santé de ces épandages de sulfate dans l'atmosphère.
Cependant les nombreux commentaires laissés par les lecteurs de ces articles montrent que la géo-ingénierie dans son ensemble n'inspire pas confiance au public.
mardi 4 août 2009
La presse américaine pour la géo-ingénierie
mercredi 29 juillet 2009
Jamais Cascio : injection de soufre dans l'atmosphère
Jamais Cascio, est un écrivain futuriste qui a produit de nombreux articles et entretiens sur le thème de la géo-ingénierie.
Dans une récente interview il propose d'injecter plusieurs millions de tonnes de dioxyde de soufre (SO2) dans l'atmosphère pour refroidir la planète :
Transcription :
«
Si on pouvait artificiellement injecter du dioxyde de soufre (sulfur dioxyde) dans la stratosphère, à peu près 10 millions de tonnes par an - ce qui semble beaucoup mais qui pourrait être facilement obtenu en l'ajoutant au carburant des avions - nous pourrions potentiellement garder des températures assez basses.
On ne serait pas en mesure de le remarquer, le ciel ne deviendrait pas vraiment brumeux. Cela serait visible principalement au coucher du soleil, où l'on obtiendrait de magnifiques couleurs rouge orangé, ce serait de magnifiques couchés de soleil !
»
Le SO2 est un gaz polluant qui résulte de la combustion de matières fossiles contenant du soufre.
Il peut induire ou aggraver des troubles respiratoires et cardio-vasculaires notamment chez les enfants et les personnes asthmatiques.
En présence d'humidité, il forme de l'acide sulfurique qui contribue au phénomène des pluies acides.
Il semble légitime de se poser la question du devenir de ces millions de tonnes de soufre en suspension dans l'atmosphère.
Jamais Cascio a répondu indirectement à cette question le 6 juillet 2009 en précisant dans une émission de radio que la "durée de vie" d'un épandage de SO2 serait de quelques mois seulement et nécessite d'être renouvelé régulièrement.
On en déduira que le SO2 retombe nécessairement dans l'air que nous respirons.
Par ailleurs, l'auteur du montage de la vidéo ci-dessus fait le lien dans un article du Post entre les déclarations de Jamais Cascio et les couleurs rouges oranges observées au coucher du soleil après des épandages de chemtrails.
Jamais Cascio est également l'auteur d'un article controversé du Wall Street Journal publié le 15 juin 2009, intitulé : "It’s Time to Cool the Planet" (Il est temps de refroidir la planète).
Il a écrit également en janvier 2008 dans l'édition en ligne de Foreign Policy "Battlefield Earth", un article traitant de l'aspect politique et militaire de la géo-ingénierie.
En février 2009, il a publié un livre reprenant une série d'essais sur la géo-ingénierie : "Hacking the Earth" (Pirater la Terre).
Il intervient régulièrement sur son blog : openthefuture.com
sources :
Article du Post
Vidéo "What is Geoengineering ?"
Wall Street Journal - en jpg : page1, page2, page3, page4 et page5
Interview radio du 6 juillet (à 23 min du début, précision sur la durée de vie des épandages : "it cycles out in a few month")
blog de Jamais Cascio : openthefuture.com
dimanche 26 juillet 2009
Obama envisage la géoingénierie
Voici une interview de John P. Holdren, conseillé scientifique du président Obama, accordée à Associated Press sur le thème de la géo-ingénierie : Sur ce sujet l'administration Obama pourrait recevoir le soutient inhabituel de groupes qui avaient pourtant nié les dangers du réchauffement climatique par le passé.
L'Article tiré de l'interview est paru le 8 avril 2009 sur Associated Press :
8 Avril 2009,
Par SETH BORENSTEIN,
Journaliste scientifique pour Associated Press.
WASHINGTON (AP) -- John Holdren, nouveau conseillé scientifique du président Obama, a déclaré mercredi que, le réchauffement climatique étant critique, l'administration d'Obama discute d'employer des technologies radicales pour refroidir l'air de la Terre.
Il avait confirmé le mois dernier lors de sa première interview après sa nomination que l'idée de la géoingénierie du climat était actuellement considérée. Parmi les options extrêmes envisagées figure l'injection de particules dans la partie haute de l'atmosphère pour renvoyer les rayons du soleil. Selon Holdren une mesure aussi expérimentale ne serait employée qu'en dernier ressort.
"Cela doit être considéré" a-t-il dit. "Nous n'avons pas le luxe d'ignorer quelque approche que ce soit."
Holdren a souligné plusieurs "éléments déclencheurs" du réchauffement climatique qui pourraient arriver rapidement. Si un évènement tel que la perte complète des glaces d'été de l'Arctique venait à arriver, la probabilité de "conséquences réellement intolérables" augmenterait, a-t-il dit.
(...)
Holdren a précisé que l'injection de particules dans l'air pourrait avoir de graves effets secondaires et ne résoudrait pas entièrement les problèmes liés aux émissions de gaz à effet de serre. De telles décisions ne peuvent être prises à la légère, a-t-il dit.
Pourtant, "nous pourrions devenir désespérés au point de vouloir utiliser ces technologies" a-t-il ajouté.
(...)
Ajouts figurant dans la mise à jour de l'article du 9 avril 2009 :
(...) John Holdren a souligné que d'autres évènements pourraient accélérer dramatiquement le changement climatique tels que la libération du méthane gelé contenu dans le permafrost en Sibérie, ou de grands feux de forêts à l'échelle planétaire.
Le problème est que personne ne sait quand ces évènements pourraient survenir, a-t-il dit.
* On retrouve ici exactement la même notion d'évènement déclencheur (catastrophe climatique) qui figurait dans le document du CFR de 2008, ainsi que la solution visant à refroidir l'air grâce à l'injection de particules dans l'atmosphère.
* Mise à jour du 9 avril 2009 :
Dans sa nouvelle version l'article cite le soutient probable de l'American Enterprise Institute (think tank néo-conservateur) pour un projet de geoingénierie.
On peut retrouver sur le site aei.org de nombreux articles et compte-rendus traitant de la nécessité d'utiliser la géoingénierie et notamment d'injecter des particules dans l'atmosphère :
- Auditions du 25 juin 2008 devant la Commission pour l'Indépendence Energétique et le Réchauffement Climatique (http://www.globalwarming.house.gov) présidée par le démocrate Edward Markey.
- Article du 23 juin 2008 : "Modifier le thermostat de la Terre"
par Samuel Thernstrom (paru également dans le Los Angeles Times)
- Conférence du 3 juin 2008 : "Géoingénierie, une approche révolutionnaire du changement climatique"
Transcription complète des échanges
Cet article a été publié également sur les sites suivants :
acseipica.blogspot.com
supahumandignity.blogspot.com
911nwo.info
geoingenierie-france
vendredi 24 juillet 2009
Le CFR : rencontres sur la Géoingénierie.
Le CFR (Council on Foreign Relations - think tank américain) a organisé le 5 mai 2008 à Washington DC des rencontres sur la géo-ingénierie intitulées : "Géo-ingénierie unilatérale à l'échelle planétaire".
source : http://www.cfr.org/project/1364/geoengineering.html
Quatre tables rondes ayant pour thème :
1. Science et technologie de la géoingénierie.
2. Élaboration d'une politique étrangère de régulation de la géoingénierie.
3. Planification des étapes à venir.
4. Géoingénierie et gouvernance mondiale.
On peut télécharger sur le site cfr.org le document intitulé "Géoingénierie unilatérale" :
* en PDF : GeoEng_Jan2709.pdf
* en html : GeoEng_Jan2709.html
Page 1 : Résumé.
- Contrairement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui pour être efficace doit être entreprise de manière multilatérale par tous les grands pays émetteurs, la géoingénierie peut être élaborée rapidement et unilatéralement par un parti unique, à un coût relativement faible.
- Bien que présentant des risque environnementaux (acidification de l'océan, destruction des récifs coralliens, changements dans la composition des écosystèmes terrestres) la géoingénierie pourrait être nécessaire pour éviter ou inverser certains changements du climat ou l'élévation du niveau des mers synonymes de catastrophes pour des centaines de millions de personnes.
- Cet atelier mettra l'accent sur les stratégies visant à réguler les essais et le déploiement de systèmes de géo-ingénierie, en encadrant leurs éventuelles conséquences indésirables. Nous verrons s'il est possible de limiter la géo-ingénierie à un plan d'urgence international qui serait déclenché dans le cas de catastrophes climatiques importantes.
Page 2 : Rappel sur la théorie du réchauffement climatique lié à l'augmentation de gaz à effet de serre d'origine humaine.
Page 3 : Techniques possibles de géo-ingénierie :
* injection dans la stratosphère de particules réfléchissant la lumière. (page 4)
* création de nuages artificiels dans la troposphère. (page 5)
* placement en orbite d'objet réfléchissant ou atténuant les rayons du soleil. (page 6)
* modification des surfaces sombres de la terre telles que les forêts en surfaces claires (prairies, couvertures neigeuses) absorbant moins la chaleur.
Le document indique en particulier les moyens permettant la diffusion de particules dans l'atmosphère : roquettes, ballons ou flotte d'avions. ("... a fleet of high-flying aircraft. " page 4)
Page 7 : Impacts environnementaux possibles.
Page 9 : Du danger d'arrêter un programme de géo-ingénierie une fois commencé.
Page 10 : Développements qui inciteraient à utiliser la géo-ingénierie :
Apparition possible de "surprises climatiques" telle que :
* hausse rapide du niveau des eaux due à la fonte inattendue d'une grande partie du Groenland.
* hausse importante des températures due à la libération du méthane contenu dans les terres gelée de l'Arctique.
Page 11 : Que peut-on faire ?
* Élaboration de traités internationaux.
* Création de normes sur la géo-ingénierie.
Le CFR est un think tank américain qui a pour but de conseiller la politique étrangère des États-Unis en proposant des orientations et des textes de réflexion. Cette organisation regroupe républicains et démocrates, issus du monde politique, des médias, ou de l'industrie. Son influence est dite très forte.
La notion de systèmes de géo-ingénierie est donc en voie d'être introduite dans le monde politique comme réponse aux changements climatiques. La question qui se pose aux responsables de ces programmes est de justifier de manière raisonnable l'utilisation de techniques potentiellement dangereuses en créant des régulations, des normes ou des traités.
Il est en particulier crucial pour ces responsables d'acclimater le monde politique à l'existence du programme d'épandage de chemtrails déjà commencé depuis de nombreuses années. On peut noter à ce propos le chapitre page 9 : "Du danger d'arrêter un programme de géo-ingénierie une fois commencé".
Le document attire l'attention sur la notion de "surprises climatiques" ("climate surprises", page 10) qui pourraient déclencher une réaction du monde politique et de l'opinion publique en faveur d'un plan d'urgence de géo-ingénierie. Or le passé nous montre que de nombreuses crises "surprises" ont été orchestrées afin d'obtenir la réaction appropriée des politiques et des populations en faveur de plans de sauvetage élaborés à l'avance (voir les diverses crises énergétique, terroriste, économique et bientôt climatique).
Cependant au fur et à mesure que le politique sera sensibilisé à ces questions, il sera également sensible à la dénonciation de ces programmes de modification climatique par les citoyens informés et concernés.
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Sources (en anglais) :
http://www.cfr.org/project/1364/geoengineering.html
http://cryptogon.com/?p=7709
sur le CFR :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Council_on_Foreign_Relations
http://www.voltairenet.org/article14344.html
Cet article a été publié également sur les sites suivants :
acseipica.blogspot.com
supahumandignity.blogspot.com
911nwo.info
geoingenierie-france
jeudi 23 juillet 2009
La géo-ingénierie
La géo-ingénierie se définie comme la volonté de modifier artificiellement le climat à l'échelle globale, dans le but de maitriser les changements climatiques.
Parmis les nombreuses techniques à l'étude, la principale mise en avant par les spécialistes dans les médias consiste à injecter plusieurs millions de tonnes de dioxyde de soufre (SO2) dans l'atmosphère dans le but de réfléchir les rayons du soleil.
Ce blog a pour objectif de rassembler les informations disponibles sur le sujet et de sensibiliser le lecteur à l'existence des programmes de modification du climat.
Bien sûr il existe également une application militaire de la modification du climat. L'armée américaine ne cache pas que les armes climatiques font partie des options disponibles dans le cadre d'un conflit.
L'US Air Force a publié en 1996 une étude intitulée "Owning the Weather in 2025" ("Maîtriser le climat en 2025") qui confirme en particulier les épandages d'aérosols.
Que ce soit dans le cadre militaire ou dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, les informations sur la géo-ingénierie existent mais sont rarement portées à la connaissance du public.
lire aussi :
article de wikipédia
applications aux opérations militaires
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